Un texte claire et limpide nous rappelant les constants coups de poignard des hérétiques chiites sur le dos des musulmans à travers l’histoire [nous remarquerons que la relation entre Juifs et chiites est toujours liées] :

Trahisons Shiites à travers l’Histoire sadr

Ce qui suit est un extrait du livre “Le Mirage en Iran” [Sarāb Fī Irān] écrit par le Dr Ahmad al-Afghānī au début des années 80. Il a été traduit en anglais par le Dr Abū Amīnah Bilāl Philips. Ce livre montre la constance du comportement Shiite à travers l’histoire, qu’elle soit ancienne ou contemporaine.

Durant le règne des troisième et quatrième Califes al-`Azīz Billāh [975 – 966 EC] et al-Hākim Bi Amrillāh [966 – 1020 EC], les Musulmans, sous leur joug, subirent d’inimaginables afflictions. Chacun de ces Califes mit les reines du pouvoir entre les mains d’administrateurs Juifs qui répandirent la tyrannie et la corruption dans le royaume Musulman. Et, lorsque leur gouverneur Shiite de la cité fortifiée de `Asqalān se livra aux Croisés, les soldats et les habitants d la ville, ne pouvant plus supporter la traîtrise Shiite, se révoltèrent et tuèrent le gouverneur, en 995 EC.

Au cinquième siècle de l’Hégire, durant le règne du clan Shiite Buwayhid sur l’Irak, les Juifs purent devenir puissants et oppressants. Cela eut pour conséquence la rébellion des habitants de la région contre les Buwayhids en l’an 1031 EC. Les maisons des Shiites comme celle des Juifs furent brûlées.

Les Shiites furent largement responsables du sac de Bagdad mené par les Mongols au septième siècle. Le plus grand savant de l’époque, an-Nassīr at-Tussī[1] chevaucha aux cotés de Hulagu[2] à la tête des hordes Mongoles et supérvisa le massacre de Musulmans innocents. Le chef des ministres [Wazīr], Ibn al-`Alqamī, a aussi joué un rôle majeur dans cette tragédie.

Le dixième siècle de l’Hégire fut témoin de Ghayyāth Khudābundah Muhammad, le Mongol qui s’est converti au Shiisme et de son alliance avec les Croisés. Des Musulmans Sunnites furent terrorisés et massacrés.

Les Juifs avaient aussi un statut prééminent sous la dynastie des Shiites Safavides, au dixième siècle de l’Hégire. Cette dynastie contracta une alliance avec les Portugais contre l’Etat Ottoman. Le Sultan Ottoman répondit en tuant près de 30 000 Shiites en un seul jour, leur donnant ainsi une sévère leçon. Il les déclara hérétiques.

Si ces incidents ont été oubliés, il y a toujours l’inoubliable crime de ce siècle, commis par le Shiite Yahya Khan[3] qui livra la terre Musulmane de l’Est du Pakistan aux Hindous afin qu’ils y fassent ce qu’ils désiraient. Cet acte haineux conduisit à la formation de l’état du Bengladesh.

Et, au Liban, la trahison Shiite envers les Musulmans et leur alliance avec les Chrétiens Maronites – qu’ils considéraient comme leurs véritables amis – ne peut être oubliée[4].

Quelle fut la contribution des Shiites aux Mujāhidīn d’Afghanistan, hormis leur critique du Jihād et le rabaissement de leur opposition aux forces de l’athéisme[5]? Et pourquoi les étudiants Shiites de l’Université du Koweït ont-ils joint leurs forces aux communistes et autres gauchistes conte les étudiants Sunnites, lors des élections de 1981?

Et au final, que dire de l’alliance impie entre la Révolution Iranienne et la Syrie Nusayrite[6], entre l’Iran et la Libye, l’Iran et l’Algérie, l’Iran et le Sud Liban? Etait-ce parce que tous partageaient avec les Shiites le rejet de tout ou partie de la Sunnah? La “Révolution des oppressés” n’aurait-elle pas dû se tenir aux côtés des oppressés en Syrie? Est-ce cela la récompense pour la bienfaisance? Oui, la récompense pour le soutien ouvert apporté par les Mujāhidīn Syriens à la révolution iranienne fut d’abord un abandon, puis une critique de leur Jihād.

Et comment comprendre les déclarations publiques de l’Ayatullāh Khalkhāli contre les Mujāhidīn Syriens ou le représentant de Khomeiny déclarant que les Mujāhidīn Syriens avaient mécru, lorsqu’ils était à Londres en 1980? Et au final, pourquoi les membres Shiites de l’Assemblée Nationale Koweïtienne votèrent-ils en faveur de Hafiz al-Assad contre les Mujāhidīn Syriens au moment vote pour l’octroi de 48 millions de dinars aux forces du gouvernement Syrien?

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[1] Nassīr ad-Dīn at-Tussī [m. 1274] était un auteur Shiite prolifique connu pour avoir écrit environ 56 travaux dans les domaines de la religion, de la philosophie, des mathématiques, de la physique et de l’astronomie, la plupart en Arabe. Ses travaux en prose, en langue Persane, incluent le célèbre traité sur l’éthique, “Akhlāq-i Nāsirī, dans lequel il identifie l’Imām comme étant le dirigeant idéal décrit par Platon et Aristote. Il composa des vers en l’honneur d’al-Mu`tassim, le Calife Abbāsid, puis instigua une révolte contre son maître et supervisa le massacre des Musulmans par le Mongol Hulagu.

[2] L’invasion Mongole menée par Gengis Kahn au début du dixième siècle EC précipita la chute de la dynastie `Abbāsid. Lorsque Mangu devint le grand Khan des Mongols en 1251 EC, il conquit le Tibet, la Perse et la Syrie. Son frère, Hulagu, prit Bagdad en 1258 EC, massacra ses habitants et mit un terme à la fois à la dynastie `Abbāside et au Califat Islamique à l’Est.

Les savants d’Egypte rencontrèrent ensuite et choisirent le général Mamlūk Qutuz comme Sultan d’Egypte. Le Sultan Qutuz, avec l’aide de son commandant Mamlūk, Beybars, défit le conquérant Mongols Hulagu lors de la bataille de `Ayn Jālūt [village situé près de Naplouse, en Palestine].

[3] Le Général A.M Yahya Khan était l’administrateur en chef sous la loi martiale et président du Pakistan durant la crise de 1969-71.

[4] Le principal mouvement Shiite, Amal, dirigé par Nabi Berrie, n’a pas résisté à l’invasion Israélienne de 1982. Les Shiites ont une longue histoire de conservatisme non révolutionnaire et de sectarisme qui les garda de coopérer avec les palestiniens et les autres Sunnites. Quelques mois auparavant, les Shiites lancèrent une offensive à Beyrouth contre les le mouvement Sunnite “al-Murābitūn”, qui participa à la résistance contre Israël. La rapide victoire contre les Murābitūn encouragea grandement les Shiites.

Mais ils ne parvinrent même pas à prendre le petit camp de réfugiés de Sabra. Les Shiites montrèrent dans leurs tactiques de guerre à quel point ils étaient loin de l’islām. Ils commencèrent par détruire les maisons une par une afin de tuer les combattants palestiniens. Parmi les 180 tués et les quelques 1000 blessés au cours des cinq premiers jours figuraient des dizaines de femmes et d’enfants palestiniens. Comme les palestiniens continuaient à résister, la sixième brigade de l’armée Libanaise, constituée de Shiites, s’est jointe à l’offensive.

Les mosquées du camp furent détruites par les bombardements Shiites. Le 24 mai, lorsque Hafez al-Assad proposa un cessez le feu enjoignant aux palestiniens de remettre leurs armes à la sixième brigade Shiite, les palestiniens rejetèrent sa proposition. Après cela et avec les encouragements de la Syrie, des attaques coordonnées furent lancées par les Shiites contre trois camps palestiniens. La Croix Rouge fut empêchée d’entrer dans les camps pour empêcher les massacres. Le 3 juin, le petit camp de Sabra tomba, mais la résistance de Shatilla se poursuivit alors que les assauts Shiites contre le grand camp de Burj al-Barajinah étaient repoussés.[New Trend, vol.8, N°6, Shawwal 1405/Juin 1985, P.1]

[5] Le “Hizb-e-Islami [qui fut le plus ardent partisan de l’Iran parmi les Mujāhidīn Afghans] annonça qu’à cause des difficultés causées par la République Islamique aux Mujāhidīn Afghans, tous les bureaux du parti en Iran seraient fermés et que son personnel serait retiré du pays. Gulbudin Hikmatyar, le leader du Parti Islamique dit : “La République Islamique a insulté les leaders du parti en Afghanistan et a causé des frictions entre Sunnites et Shiites.”

[6] Muhammad Ibn Nusayr, une des partisans de l’Imām al-Hassan al-`Askarī clama qui’il était la porte [Bāb] de l’Imām caché mais fut rejeté par les Alides et la majorité des Shiites Imāmites. Il réunit alors ses partisans et créa une secte au nord de la Syrie. Il prétendit que `Alī était l’incarnation d’Allāh [ash-Shahrastānī, al-Milal wa an-Nihal]. Ils empruntèrent aux Christianisme les festivités de Noël et aux païens, d’autres pratiques. Cette secte fut qualifiée de païenne par les théologiens Duodécimains du passé. Mais Khomeiny, pour des raisons politiques, les intégra au corps principal du Shiisme.